Ohé ! Ohé ! Matelot !
Ces dix derniers jours, j’ai appris que lorsqu’on cherchait un nouveau poste, il était urgent d’attendre : je commence à recevoir des propositions alléchantes. L’une d’elles était particulièrement prestigieuse, mais incompatible avec ma vie de famille (il est hors de question que je termine après 21 heures tous les jours). D’autres sont intéressantes, mais ne prendront effet qu’après l’été. Bref, je préfère ne pas me précipiter vers un poste bancal, mais disponible immédiatement, et prendre mon courage à deux mains pour entamer une longue traversée du désert…
Dans un tel contexte, mes loisirs me sont d’une grande aide, évidemment. Il y a, bien sûr, le tricot (ce serait une excellente raison pour s’acheter du cachemire, d’ailleurs), mais aussi mes petits bidouillages pour Aristide… Je viens d’ailleurs de terminer le premier de mes projets, un livre de comptines avec les partitions (les miennes le fascinent, et j’aimerais bien les épargner) :
Désormais, mes séances de musique ressemblent à ceci, avec par-dessus le marché un petit auditeur de onze kilos sur les genoux :
Toute la difficulté consiste à décoder les nouveaux titres des chansons plébiscitées par Aristide – je viens de comprendre que « Coui-coui » correspondait à « Une Souris verte » (car les souris couinent, c’est bien connu)…
Comme j’ai consacré bon nombre de soirées à décorer notre carnet de chants, le seul tricot ayant pu progresser un peu est Petit Navire (celle-là, c’est « Ohé ! Ohé ! ») :
J’ai terminé un demi-devant, et le dos est bien avancé. Comme j’ai tout tricoté en un seul morceau en faisant glisser le fil rouge d’un rang sur l’autre, j’aurai très peu de finitions, ce qui est appréciable. J’ai tout de même hâte de l’avoir fini : pour l’instant, mon seul FO de l’année 2008 est l’écharpe « Be Sweet ». C’est un peu maigre…