Tic-tac, tic-tac...
En ce moment, nous cohabitons avec un passionné d’horlogerie : vingt, trente, cent fois par jour, il faut accompagner Aristide jusqu’à l’horloge de la cuisine, le hisser jusqu’au cadran, lui indiquer la position des aiguilles et s’assurer que la montre indique bien la même heure – et accepter de se la faire extorquer - , s’immobiliser pour entendre le « tic-tac » de la trotteuse, écrire le mot fatidique avec les lettres magnétiques du frigo, chercher des horloges dans ses livres en chantonnant « tic-tac, tic-tac », puis retourner dans la cuisine et recommencer.
Bref, je n’ai pas eu besoin d’aller chercher midi à quatorze heures pour trouver une idée de sortie – le musée Dali s’imposait :
Cette obsession pour les pendules a inspiré mon cher et tendre d’une autre manière – il a décidé de transformer le tricot de Petit Navire en course contre la montre. Je bénéficie donc d’un coach sportif digne des plus grands champions et d’aménagements conséquents de mon emploi du temps (« si on va se coucher une demi-heure plus tard, est-ce que ça te donnera le temps de terminer ta manche ? »). Le but est d’avoir terminé le gilet avant la fin de la semaine, et je crois bien que je vais y arriver en temps et en heure :
Une bande de boutonnage et six boutons à coudre, ça devrait aller, non ? Surtout lorsque les boutons sont aussi adorables que les miens :
La prochaine échéance est claire : terminer Striven !