Un "mauvais moment à passer"
Depuis le début du mois d'octobre, je saisis pleinement le sens de l'expression "désagréments de la grossesse" : douleurs ligamentaires, retour - parfois violent - des nausées, séries quotidiennes de contractions douloureuses qui se terminent, au bout de quelques heures, par des crampes diffuses, insomnies de plus en plus longues compensées par des petits sommes incontrôlables lorsque je suis seule avec Aristide (et ce, malgré une pharmacopée toujours plus impressionnante). Ajoutez à cela un petit garçon qui commence à être perturbé par la situation, et vous imaginerez aisément que je m'effondre régulièrement. A la hâte de voir le bébé a succédé l'envie d'en finir avec une situation qui devient insupportable et m'épuise, physiquement et psychologiquement.
Mes aiguilles tirent tout de même parti de ces longues nuits sans sommeil - le gilet turquoise d'Aristide est presque terminé :
Comme le pull panda en est toujours au même point, cela me vaudra une bonne séance de finitions...
Inutile de préciser qu'un autre projet a immédiatement vu le jour : j'ai mis à profit des restes de Malabrigo pour commencer une écharpe au crochet, l'étole à feuilles (que vous pouvez également admirer ici et ici) :
Contrairement à la plupart des écharpes au tricot, je ne me lasse pas de ce modèle, que je qualifierais presque d'addictif : il suffit que je m'approche de mon canapé pour m'y arrêter et faire une ou deux brides. Cela avance donc très vite :
Par conséquent, le prochain projet est déjà en préparation...
Par ailleurs, j'ai fini le mois dernier un petit gilet Phildar en coton :
Il n'est pas tout à fait adapté aux températures, ni à ma silhouette actuelle, mais le voici tout de même sur sa propriétaire :
(Vous remarquerez ma hardiesse vestimentaire : j'ai osé - et adopté - les collants sans pied et les ballerines. Une véritable révolution dans ma garde-robe).
Et puis... deux petits bavoirs pour la route :