Tout vient à point....
Si le tricot de Véronique semble avoir été atteint, ces derniers jours, d'un redoutable virus, ce sont ici tous les préparatifs, textiles ou non, pour mon bébé qui sont victimes d'une série de contretemps fâcheux.
Tout d'abord, le papier peint de la chambre, commandé en juin, semble -entre autres - avoir traversé deux fois l'Atlantique avant d'arriver la semaine dernière dans notre magasin de bricolage préféré... ce qui nous permet de goûter aux joies de la précipitation et du bricolage/nettoyage de printemps à huit mois de grossesse. Cela prend forme petit à petit...
... mais nous avons encore beaucoup à faire pour transformer cet espace en petit nid douillet.
Il y eut ensuite ce modèle de tricot, in-dis-pen-sa-ble, dont j'ai acheté la laine bien vite, et qui se révéla introuvable des deux côtés de la Manche pendant trois bonnes semaines. Incident clos, mais qui m'a bien occupée.
Et puis... j'avais décidé, comme ce fut le cas pour Aristide, de préparer moi-même serviettes et bavoirs. C'était sans compter sur les humeurs de ma machine à coudre, qui décida inopinément qu'il était temps pour elle de rendre son tablier. J'eus beau lui mettre sous la dent le pied une jolie éponge bien découpée, de petits morceaux de dentelle, du biais fleuri, elle resta de marbre. Par chance, un preux chevalier vint me secourir et débusqua sur un site italien la machine dont je rêvais depuis des années... et qui parcourut l'autoroute du Soleil à une vitesse tout à fait honorable. J'ai donc pu me remettre à piquer tout à loisir, en agrémentant mes projets des broderies les plus inespérées :
Quelques bavoirs :
Et une serviette :
Enfin, afin de décourager la pauvre femme enceinte que je suis, le sort s'acharna sur les peluches de Numérobis. Nous avions bien l'intention de revivre cette fabuleuse après-midi de septembre 2006, passée au Bon Marché à nous extasier sur ces petites boules de douceur. C'était sans compter sur une exposition temporaire qui a rogné - de façon temporaire ? - l'espace consacré à nos petits amis et éliminé de la circulation les pingouins qui nous tentaient bien (nous tenions absolument à trouver un compagnon noir et blanc). Bref, ce samedi agréable se transforma en marathon dans les grands magasins parisiens, avant de reprendre la voiture en quatrième vitesse, de constater qu'un début d'incendie mobilisait tous les pompiers du département, de prendre mille chemins de traverse, et d'arriver quelques minutes avant la fermeture dans le magasin de jouets de la dernière chance où...
Ouf ! La petite cigogne s'est trouvé des amis.
Et maintenant, petit bébé, prends ton temps, il me reste encore du tricot à terminer et à vous montrer...