Devoirs de vacances
Merci pour vos réactions sur mon dernier message. Comme certaines l’ont suggéré, j’ai essayé de louvoyer, de faire des concessions, d’accepter l’inacceptable, mais la situation ne s’est pas améliorée, loin de là… et s’enlise depuis plusieurs mois. Mon départ est par conséquent inévitable, il ne me reste plus qu’à trancher entre un poste alléchant mais qui ne sera disponible que dans quelques mois (combien ?), et avec quelques paramètres non définis (changement d’encadrement notamment), et un autre, disponible immédiatement, parfait pour materner – voire partir en congé de maternité -, mais moins intéressant et moins stratégique pour ma carrière. Wait and see…
Pour le moment, j’essaie de profiter de mes vacances, qui sont si bien remplies que je n’ai presque pas le temps de tricoter ! Moi qui comptais écouler mon stock…
Parmi mes activités, une visite aux Puces de Saint-Ouen devait me permettre de trouver des petits vases (j’en manque toujours), des saladiers anciens, et de repérer une table de bistro ou un vestiaire pour la maison. J’ai été remarquablement efficace :
Un collier qui va fasciner un petit bonhomme, un magazine de tricot des années 40 avec des modèles superbes, et de vieux boutons de nacre… Hum ! Cela dit, trouver de jolis boutons à Paris me prend toujours une après-midi : les merceries bien achalandées se trouvent loin de chez moi et il faut toujours faire la queue, ce qui devient lassant. J’ai donc décidé de me constituer un petit stock de modèles classiques, pour éviter d’attendre des semaines lorsque je manque de temps. Ca y est, ma petite collection est commencée…
Striven a tout de même récupéré une deuxième manche :
Il ne me reste que le plus épineux à faire : corriger les erreurs de traduction pour faire un col correct, et tricoter les bandes de boutonnage, que j’ai en horreur…
Les écheveaux que j’avais rapportés de Londres ont, quant à eux, changé d’aspect :
Une écharpe toute douce, qui fait des rayures toute seule, et qui monte vite… Quel bonheur ! C’est l’occasion pour moi de découvrir les fameuses aiguilles Addi Turbo. Certes, contrairement à la légende, elles ne tricotent pas de leur propre chef un pull norvégien en cinq minutes, mais elles permettent vraiment d’aller plus vite et j’apprécie de ne pas avoir à « pousser » les mailles du fil vers l’extrémité métallique : c’est vraiment un gain de temps et d’énergie.
Pour finir, voici une dernière photo de Trellis, un peu plus précise :