Homo bavardus
Pendant que Môssieur Aristide atteignait l’âge canonique de six semaines, j’ai soufflé ma trentième bougie.
Ce jour a marqué un grand changement dans nos petites habitudes : à quatre heures du matin, tout le monde est désormais dans son lit, tandis que la boîte de Guigoz reste hermétiquement fermée, au lieu de se déverser sur mes chaussons (je n’ai jamais été matinale, alors je vous laisse imaginer ma dextérité pour faire les biberons de nuit…et aussi mes stratagèmes pour renforcer le lien père-fils à cette heure matinale…mais passons).
L’autre grand changement dans nos vies, c’est qu’Aristide s’est mis à parler quelques jours plus tard : désormais, nos échanges sont ponctués de « Areuh », « Ouhou », « En-or » et autres « Wapa » (aussitôt interprétés « papa » par le père persuadé d’avoir engendré l’Einstein du 21e siècle). Il paraît que le bébé de deux mois espère prendre part à la conversation ; le mien se contente tout simplement de la monopoliser. Il semble déjà être aussi bavard que sa mère et son arrière-grand-mère… c’est dire !
Ainsi, quand le bébé ou l’arrière-grand-mère restent silencieux plus de cinq minutes d’affilée (si, ça arrive), la maman… tricote. Pour son bébé, d’une part : je prépare la deuxième garde-robe d’hiver, parce que ça grandit tellement vite…
Modèle Phildar en Wilky de cet hiver, très rapide à faire et visiblement très chaud.
La maman, elle, a hâte de pouvoir porter sa petite veste noire, qui semble être sur la bonne voie :
Le jersey noir, c'est toujours aussi inintéressant à regarder...
Encore quelques heures de finitions, et je me mets sérieusement à Merry !