FOs post-partum
Aristide fait son show ici : http://olizal.chez-alice.fr/Aristide/ .
Il y a exactement quatre semaines, je me disais que ces petites douleurs qui revenaient toutes les dix minutes n’étaient peut-être pas un faux travail et qu’il serait judicieux de préparer ma valise pour la maternité… Depuis, mon petit garçon est devenu beaucoup plus éveillé : il arrive désormais à poser les mains sur son biberon avant de l’engloutir, à tourner la tête pour me regarder droit dans les yeux, s’essaie aux bisous (si, si !) et… a grandi, si bien que je vais devoir ranger cette semaine ses premières tenues, non sans un brin de nostalgie.
Pour ma part, je commence à me sentir moins fatiguée et débordée, ce qui m’a donné l’audace d’oser quelques sorties en-dehors de mon quartier. Ainsi, Aristide a pu découvrir le château de Versailles, puis le Bon Marché (et savourer un biberon dans le square Boucicaut), tandis que j’ai oublié complètement cette impression d’être coincée à la maison entre deux couches et une boîte de lait. Si mon tout petit fut sage, sa maman a craqué pour quelques pelotes… qui ne comptent pas, puisqu’elles seront transformées en layette - évidemment, Aristide est la nouvelle mauvaise excuse pour acheter de la laine : il salit vite ses gilets et grandit encore plus vite, le cher enfant ! Je m’autorise donc plus que jamais à déléguer la vaisselle et le ménage pour faire cliqueter mes aiguilles…
J’ai donc trouvé le temps de terminer un gilet de petit mousse (modèle et laine Petit Faune) :
Ainsi qu’un manteau de La Droguerie :
J’ai remplacé le fil d’origine, non lavable en machine, par de la Husky de Monoprix, que je recommande chaudement : elle est très moelleuse, douce et se tricote vite. Bref, idéale pour réaliser un paletot en trois jours !
J’ai tout de même été un peu égoïste… Voici Eva, en Kid Classic, du dernier catalogue Rowan :
C’est un modèle rapide et ludique, aux détails soignés… La petite dentelle est facile à comprendre et à mémoriser (la preuve : j’y suis arrivée avec un bébé !), et j’adore le petit ruban noué dans le dos :
L’histoire de ce pull restera liée à la naissance d’Aristide. En effet, j’ai acheté le fil quelques jours avant ma menace d’accouchement prématuré ; la partie en jersey m’a donc accompagnée pendant ces dix longues journées d’immobilisation totale. Ensuite, j’ai à peine eu le temps de mémoriser le point des bordures. Lorsque les premiers signes du travail se sont annoncés, j’étais en train de tricoter le bord gauche, et celui-ci m’a aidée à gérer les contractions, voire à trouver agréable cette phase passée à la maison et à ne pas me précipiter à la maternité. Le second bord fut commencé après la pose de la péridurale, puis interrompu une petite heure avant l’expulsion (oui, j’ai tricoté en salle d’accouchement !) ; je lui ai consacré mes premières minutes de temps libre depuis le 20 septembre. Bref, Eva gardera toujours une place spéciale dans ma garde-robe…